Judiciaire

Des témoignages élogieux pour Nasreddine Mhadbi

Des témoignages élogieux pour Nasreddine Mhadbi
 Publié le vendredi 22 fevrier 2019 à 20:35 - Mis à jour le vendredi 22 fevrier 2019 à 20:40    Meix-dvt-Virton

La première semaine du procès de Carlo Christophe et Jérôme Kone, devant répondre du meurtre de Nasreddine Mhadbi devant la cour d'assises du Luxembourg, s'est achevée vendredi avec des témoignages élogieux pour la victime.

Pour rappel, le corps du jeune homme qui avait été poignardé, avait été retrouvé en partie calciné dans un champ à Gérouville le 5 août 2016. Un crime qui serait lié à une dette de la victime vis-à-vis de Jérôme Kone. Mais Nasreddine Mhadbi, qui traînait souvent en rue à Virton, a été décrit par plusieurs copains comme quelqu'un de gentil. Il était connu de la police mais pour de petits délits. « Il volait comme un enfant qui fait des bêtises à l'école, a par exemple témoigné une copine de la victime. Lui, il volait dans la rue mais il est tombé sur des monstres » Un deuxième témoin a évoqué, ému, « une belle amitié qui a fini trop tôt ». Un autre copain rappelant encore que ses ennuis avec la police étaient liés à sa consommation de stupéfiants.

Une fin de première semaine de procès marquée aussi par le témoignage décousu d'un copain commun aux deux accusés.

Celui-ci avait retrouvé Carlo Christophe et Jérôme Kone, le 5 août 2016 en soirée, alors que Nasreddine Mhadbi avait été tué la nuit précédente. Le trio avait notamment été prendre un verre. Mais lors du chemin en voiture, le copains des accusés avait perçu une « ambiance froide ». Jérôme Kone lui aurait alors fait part qu'il y avait eu problème avec Nasreddine Mhadbi. En chemin en voiture du côté de Halanzy, il a jeté un sac de vêtements dans une bulle à la demande de Jérôme Kone et lors d'un arrêt, les accusé lui ont demandé de jeter un linge dans lequel était caché un couteau. « A la base pour moi, c'était juste un chiffon » a expliqué ce témoin relancé plusieurs fois par la présidente pour s'expliquer sur cette scène et son manque d'éventuel étonnement. Il dit n'avoir compris bien plus tard qu'il s'agissait d'un couteau. Mais un couteau qui était vraisemblablement l'arme du crime qui n'a jamais été retrouvée. Ce témoignage lors de l'enquête, pouvant évoquer une dissimulation de preuves, avait déjà amené Jérôme Kone à reconnaître qu'il avait bien été présent à Gérouville lorsque les coups ont été portés à Nasreddine Mhadbi même s'il impute le meurtre à Carlo Christophe.

S. Etienne


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