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Flamisoul : peine de travail pour l'éleveur de chevaux et le propriétaire des terrains

Flamisoul : peine de travail pour l'éleveur de chevaux et le propriétaire des terrains
 Publié le mardi 11 décembre 2018 à 14:24    Bertogne

Le tribunal correctionnel de Neufchâteau a rendu son jugement, ce mardi, dans le dossier des chevaux privés de soins à Flamisoul.

Leur sort avait suscité de l'émotion dans la région et la situation avait été dénoncée à plusieurs reprises en 2016 et 2017.

En février 2016, la saisie d'une centaine de bêtes avait déjà été ordonnée. Des chevaux, dont des poulains, manquant visiblement de soins, de nourriture ou d'abris adéquat.

Deux hommes étaient principalement visés par ce dossier où il était question de manque de soins et d'infractions aux identifications d'animaux. Tout d'abord le propriétaire des bêtes mais aussi celui des terrains de Flamisoul. Le second avait mis des pâtures à disposition du premier, alors sans terrain, pour ses bêtes, dont il était propriétaire via une société. L'éleveur, qui avait des antécédents, revenait de France où il avait aussi voulu s'occuper de chevaux.

Devant le tribunal, l'intéressé avait contesté ne pas avoir donné des soins à ses bêtes ; reconnaissant seulement ne pas être en ordre pour leur identification. Il était question de 149 équidés. Un éleveur estimant que ses ennuis étaient la conséquence de l'action d'une association de défense animale. En mars dernier, l'attention avait encore été attirée pour d'autres bêtes à Longchamps. Le propriétaire des terrains de Flamisoul niait, lui, toute responsabilité en faisant valoir qu'il n'avait fait que mettre des pâtures à disposition.

Le parquet via le substitut Dimitri Gourdange, avait, relevé de son côté, des « signes de carences irrécupérables » et des « boxes surpeuplés ».

Le tribunal a estimé qu'autant l'éleveur que le propriétaire des terrains avaient eu un rôle. Le premier est condamné à une peine de travail de 180 heure et le second de 100 heures. Chacun doit aussi s'acquitter d'une amende 500 euros – avec sursis partiel - à augmenter des décimes additionnels ; et se voient interdire de détenir des équidés et des bovins pour une période de 3 ans (comme réclamé par le parquet).

A noter qu'un troisième homme était aussi cité devant le tribunal, vu sa qualité de palefrenier, mais il obtient la suspension du prononcé vu son rôle limité.

S.E.


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