Durant leur séjour en camp à Warmifontaine (Neufchâteau), 46 éclaireuses originaires de Noville-les-Bois ont subi le harcèlement d'une bande de jeunes de la région.

Les filles avaient planté leurs tentes dans une prairie à proximité du cimetière de Warmifontaine, au lieu-dit "Les Evêts". Les guides à peine installées, les faits ont commencé dès les premiers soirs et se sont répétés pendant neuf nuits : "jets de pétards, dégradations de pilotis, mais aussi harcèlement psychologique, nos jeunes guides âgés de 12 à 16 ans n'ont pas été épargnées. La police s'est montrée très collaborative, elle est venue plusieurs fois effectuer des rondes afin de rassurer et de sécuriser le site et ses habitants, mais les faits se sont poursuivis", nous confie Jean-François Collard, attaché de presse de la Fédération des scouts de Belgique.

« Nos enfants ont été choquées par la violence et la répétition de ces agissements, nous avoue le père d'une des guides. Certains parents se sont même rendus sur place pour effectuer des rondes. »

Des faits qui ne sont malheureusement pas rares

Vu la tournure des événements, les responsables du camp ont décidé de quitter Warmifontaine fin de semaine dernière pour Hermeton-sur-Meuse, où les guides ont rejoint les scouts de leur unité, avec l'espoir de vivre leurs trois derniers jours dans une ambiance plus sereine...

"Nous avons une position très claire concernant les virées, nous conseillons au responsable de camp de porter plainte contre X, ce qui a bien entendu été fait dans ce cas-ci", affirme Jean-François Collard.

Aucun suspect n'a été arrêté ou identifié, mais la police soupçonne fortement des jeunes du village.

Nicolas GUIDI