Coronavirus

Vivalia augmente encore sa capacité d'accueil pour les patients covid

Vivalia augmente encore sa capacité d'accueil pour les patients covid
 Publié le jeudi 29 octobre 2020 à 17:26 - Mis à jour le jeudi 29 octobre 2020 à 17:42    Arlon - Bastogne - Libramont - Marche-en-Famenne - Province

 La Belgique active la phase 2B pour ses hôpitaux. Objectif, dégager d'ici lundi prochain (2/11) 800 lits supplémentaires dont 500 en soins intensifs.

En province de Luxembourg, « ce sont 11 lits (USI) supplémentaires qui viendront s’ajouter aux 41 lits existants et aux 6 lits déjà créés lors de la phase précédente», précise l'intercommunale Vivalia.

Au total, les hôpitaux luxembourgeois porteront leur capacité à 58 lits USI (unité de soins intensifs) dont 42 seront réservés aux patients COVID. En espérant que cela suffise à faire face à une contamination galopante :

« Aujourd’hui, 27 patients COVID positifs sont hospitalisés en Unités de Soins Intensifs (USI) dans les hôpitaux de Vivalia, soit une augmentation de 40% en une semaine. 141 patients se trouvent en hospitalisation hors USI, c’est le double d’il y a 8 jours » précise Vivalia.

Par ailleurs, l’activité opératoire est limitée aux interventions considérées comme urgentes et indispensables. L’activité de l’hôpital de jour médical (examens invasifs, traitements oncologiques) est maintenue, de même que les consultations. « Nous insistons enfin sur le fait que l’hôpital est un lieu sûr ! Il faut continuer à s’y rendre pour un traitement de maladie chronique ou aller aux urgences en cas de symptômes inquiétants » rappelle l'intercommunale hospitalière.


Le personnel hospitalier sous pression

Le personnel hospitalier fait le maximum pour répondre à la demande mais manque de bras, explique Vivalia : « aux ETP déjà manquants, il faut ajouter plusieurs dizaines de membres du personnel qui sont malades actuellement ».

Un appel à l'aide a notamment été lancé auprès de la Haute école Robert Schuman de Libramont qui pourrait mettre à disposition un nombre encore plus important (la moitié est déjà en stage) d'étudiants infirmiers de 3e et 4e années. Nos confrères de la Dernière Heure évoquent également une intervention de l'armée.


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