Dans ce climat de confinement, les administrations communales et leur service de travaux s'adaptent également aux réglementations en vigueur.

Pour les communes de notre province, le mot d'ordre en cette période de confinement est plus que jamais l'adaptation. Ainsi, que ce soit au nord comme au sud, les administrations communales continuent de tourner mais à régime et effectifs restreints. Une ou deux personnes maximum par bureau, télétravail mais aussi priorité à la prise de contact par mail ou par téléphone. Les tournantes entre membres du personnel sont souvent privilégiées. Ainsi, la ville d'Arlon, par exemple, tourne pour l'instant avec 20% de ses effectifs.

Les responsables communaux contactés nous informent également que seules les situations les plus urgentes peuvent être traitées à la commune mais sur rendez-vous. A Libin un plexiglas a été installé devant le guichet. Du côté de Marche-en-Famenne, un accueil spécial a été installé à l'extérieur de l'hôtel de ville afin d'éviter les entrées dans le bâtiment.

En ce qui concerne les services travaux, les équipes fonctionnent également de manière réduite, avec une seule personne par véhicule. Dans la majorité des cas, ce sont les situations les plus urgentes qui sont privilégiées, pas question donc d'entamer de nouveaux chantiers.

Les services communaux suspendus à Chiny

Dans la commune de Chiny, par contre, le bourgmestre Sébastien Pirlot a choisi de suspendre les services administratifs accessibles au Château du Faing. Dans un communiqué, le bourgmestre précise que la mise en quarantaine d'un sous-traitant ayant récemment travaillé sur les lieux a provoqué cette décision, dans le but de protéger les employés de la commune et du CPAS. Des numéros d'urgence sont toutefois communiqués sur le site de la commune.

Réorienter les missions

Face à cette crise sanitaire, certaines communes, comme Wellin, pensent à réorienter leurs missions en termes de service public. Pour ce faire, le collège wellinois pense à mettre en place une ligne d'urgence avec le CPAS pour venir en aide aux personnes isolées. Par un simple coup de fil, les responsables de l'action sociale et de la commune pourraient donc se tenir au courant des besoins de leurs citoyens précarisés.

Notons encore que dans le chef-lieu, l'abri de nuit est toujours ouvert mais sans bénévoles. Quatre à cinq employés communaux assurent pour l'instant l'activité du "Soleil d'Hiver" tant que c'est encore possible.