Coronavirus

Les visites interdites dans les hôpitaux dès lundi 8 novembre sauf exceptions

Les visites interdites dans les hôpitaux dès lundi 8 novembre sauf exceptions
 Publié le vendredi 05 novembre 2021 à 13:46 - Mis à jour le lundi 04 juillet 2022 à 15:33    Province

"L'augmentation du nombre de cas de contaminations et d'hospitalisations liées au Covid nous amènent à prendre une série de mesures restrictives en matière de visites et d'accompagnants dans nos différents hôpitaux généraux" explique Vivalia en préambule d'un communiqué envoyé ce matin.


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En conséquence, à Arlon, Bastogne, Libramont, Marche et Virton :

  • Les visites aux patients sont interdites sauf exceptions médicales, avec autorisation du chef de service.
  • Consultations et urgences : pas d'accompagnant autorisé sauf si sa présence est indispensable pour une personne nécessitant une aide pour se déplacer.
  • En pédiatrie : les deux parents sont autorisés, mais la visite de la fratrie est interdite.
  • En maternité : l'autre parent est autorisé, mais la visite de la fratrie est interdite.

"Hormis les personnes venant en consultation ou pour un examen médical et les équipes de Vivalia, chaque personne entrant dans l'hôpital devra présenter son Covid Safe Ticket ou un test PCR réalisé dans les 48h précédentes ou un test anti-génique (datant de maximum 24h)" peut-on également lire dans le communiqué.

Une situation stable malgré la hausse des cas

Mais au-delà de cette annonce, faut-il s'inquiéter de la situation sanitaire en province de Luxembourg ? Contacté par nos soins, le directeur médical de Vivalia se montre plutôt rassurant : "Nous avons effectué plus de tests ces dernières semaines et l'on se rend compte que sur ces dix derniers jours précisément, le taux de positivité s'élève à 20% du côté de Libramont et 12% ailleurs. D'où les nouvelles restrictions pour éviter que des visiteurs potentiellement contaminés viennent dans les hôpitaux" explique Pascal Pierre. "Il y a une augmentation des cas, mais nous ne sommes pas du tout dans une vague".

Toujours selon le directeur médical de Vivalia, "La situation est stable si on la compare à celle de l'année dernière où l'on constatait une forte mortalité. La majorité des patients actuels sont des personnes non-vaccinées. Le reste l'est, mais ce sont des personnes à la santé fragile : obésité, problèmes cardiaques, etc". Pascal Pierre insiste néanmoins sur le maintien des gestes barrières : "La pandémie n'est pas encore terminée".


Nicolas Lefèvre