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Arlon. Un journaliste de la Meuse pris à partie par des zadistes

Arlon. Un journaliste de la Meuse pris à partie par des zadistes
 Publié le mercredi 06 novembre 2019 à 18:20 - Mis à jour le jeudi 07 novembre 2019 à 17:02    Arlon


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"Un de nos journalistes a été agressé par des Zadistes, ce mercredi soir, sur le site de la Sablière" nous signale la rédaction de la Meuse Luxembourg.

Alors qu'il se rendait sur le site de l'ancienne sablière de Schoppach pour préparer un nouvel article, un journaliste de la Meuse s'est, sans raison, retrouvé encerclé par plusieurs zadistes qui l'ont sommé, sous la menace, de quitter les lieux. "Une de ces personnes tenait une hache entre les mains".

Pour rappel, les zadistes occupent la sablière depuis le 26 octobre et s'opposent fermement à la création d'un zoning sur ce site par l'intercommunale Idelux.

Contactée, la rédaction de la Meuse Luxembourg se dit "choquée" par de tels comportements et le fait qu'on interdise à ses journalistes de travailler dans de bonnes conditions. Elle estime avoir donné la parole à chaque partie équitablement. Une plainte a été déposée à la police.

Les zadistes démentent

Ce jeudi matin, dans un communiqué, les zadistes démentent cette expulsion.

"La presse, dans sa diversité, reste la bienvenue sur la zone tant qu'elle respecte la forêt, la disponibilité et la volonté de confidentialité de certaines personnes. Nous souhaitons également rappeler que répandre à travers la presse et les réseaux sociaux des rumeurs non vérifiées  - comme le fait d'une expulsion qui serait imminente - ne sert selon nous en rien la possibilité pour chacun de se faire une opinion de ce qu'il se passe réellement sur le terrain".

Les zadistes prêts à quitter la zone concernée par les épicéas scolytés

Suite à la demande du DNF, les zadistes indiquent qu'ils ont décidé collectivement de quitter la zone concernée par les épicéas scolytés pour ne mettre personne en danger. Un déménagement est en cours dans une zone plus adaptée de l'ancienne sablière.

"La détermination reste donc sans faille et l'occupation continuera tant que le projet de zoning (tout aussi "artisanal" qu'Idelux prétend qu'il est) n'est pas abandonné".