Faits Divers

Aubange : l'unité spéciale arrête un forcené qui s'était retranché chez lui

Aubange : l'unité spéciale arrête un forcené qui s'était retranché chez lui
 Publié le dimanche 13 avril 2025 à 18:10 - Mis à jour le dimanche 13 avril 2025 à 18:28    Aubange

Ce dimanche 13 avril, la Direction des unités spéciales a du intervenir à Aubange pour déloger un homme qui s'était montré menaçant envers la police et de jeunes voisins. Il a fallu l'intervention d'un maître chien pour parvenir à le maîtriser. L'opération a duré plus de quatre heures.

Aubange a été le théâtre d'un fort Chabrol ce dimanche entre 10h30 et 15h. L'histoire débute lorsque des jeunes reviennent d'un bois et repassent par un jardin jouxtant celui d'un habitant. Ce dernier, visiblement agacé par le bruit, les menace alors d'une arme de poing. Effrayés, les jeunes appellent la police.

Né en 1990, l'homme se montre alors menaçant envers les policiers lors d'un contact téléphonique mais également depuis sa fenêtre. La police locale fait appel à une unité spéciale d'intervention. Possiblement armé, le forcené est également connu des services de police pour des faits de coups, harcèlement et drogue. Par le passé, une arme lui avait déjà été confisquée.

Lors des échanges précédents, les policiers ont cru entendre une dame, l'homme pourrait donc ne pas être seul. Autant d'éléments qui justifient l'appel aux forces spéciales.

Sa soeur vient sur place pour tenter de le raisonner, elle entre puis ressort de la maison mais sans réussir à le persuader de se rendre. L'homme apparait cette fois armé d'un couteau et continue de se montrer menaçant.

Finalement, les agents de la DSU ( La Direction des unités spéciales) parviennent à lui faire ouvrir la porte et lâchent alors un chien. Déstabilisé, le forcené est alors maîtrisé. S'ensuit une perquisition durant laquelle est découvert un pistolet à billes, le couteau et un peu de drogue. L'arme de poing mentionnée par les jeunes était donc une imitation. Les policiers confirment également que l'homme était seul dans l'habitation.

Privé de liberté, le trentenaire n'a pas été inculpé, il sera vu par un médecin psychiatre pour évaluer son état mental, explique le Parquet du Luxembourg.


Frédéric Feller



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