Société

Rocambole : « Un p’tit coin d’ parapluie / contre un coin d’ paradis… »

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 Publié le vendredi 17 octobre 2014 à 18:30    Province


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Rappelons-nous un peu la célèbre chanson de Brassens... Comment ça va, déjà ?
D'abord, quand l'histoire commence, on est dehors et il pleut. Et il y a deux personnages qui ne se connaissent pas : un homme avec un parapluie et une femme qui, elle, n'en a pas. Très bien ! Tant mieux !
Comme ça, comme l'homme est serviable et que la femme a peur pour son brushing, ils vont pouvoir faire affaire ; le rapprochement va avoir lieu.
Et l'abriteur - qui est aussi le narrateur dans la chanson, et qui est du genre inflammable - savoure, chemin faisant, sa bonne fortune. Surtout que l'abritée ne dit mot. Et qui ne dit mot... Vous connaissez la formule, hein !
Mais chez les hirondelles, il en va tout autrement. D'abord, on n'a pas de parapluie... Et alors la formule qui a cours, la formule qu'on pratique dans la gent hirondelle, c'est prendre sous son aile.
Et - la photo le montre bien -, on la pratique avec zèle : l'abriteur hirondelle y va franchement à la manœuvre, déploie les grands moyens. Quant à l'abritée, elle, elle s'en trouve fort aise, ma foi.
Quelle belle démonstration de générosité, n'est-ce pas, mais aussi quelle leçon d'abnégation !
C'est que, l'abriteur ici, non seulement il prend sous son aile mais il prend aussi sur lui... Il prend toute la saucée sur la poire, sur les endosses...
Il se mouille, quoi !