Société

Rocambole : Si j’avais un marteau !...

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 Publié le vendredi 12 décembre 2014 à 18:30    Province


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C’est ce que nous bassinait un trépidant chanteur à texte des années 60. Un énergumène en plein, ce chanteur-là : il braillait, il gesticulait… Et les paroles de sa chanson exprimaient son idéal. Un idéal un peu naïf, un peu confus surtout, il faut admettre.

Il avait bien de l’ardeur, l’apôtre, et l’esprit d’entreprise, mais c’était juste pour faire le bonheur de sa petite famille… Il voulait lui bâtir une ferme, disait-il.

Et alors, pour ça, il avait besoin d’un truc – un seul ! Un marteau. Tout son plan, son programme, était conditionné à cet outil de percussion qu’est le marteau.

Vous ne trouvez pas ça bizarre, vous ?...

Eh bien, moi je pense que ce chanteur-là, un peu toqué – qui se rêvait en jacquemart – était un chanteur engagé, un chanteur communiste.

Le marteau, c’est ça ! C’est l’explication. C’est la preuve ! Et la ferme qu’il voulait pour loger tout son petit monde et faire son bonheur, c’était un kolkhoze.

Notez d’ailleurs que, ladite ferme, il se voyait avec, il se voyait dedans, sans qu’il soit jamais question d’acquisition, d’achat, de propriété. Parce que, pour lui, la terre était à tout le monde, bien sûr.

C’était un communiste, je vous dis…

Ah, heureusement que je suis là, hein, pour vous éclairer la lanterne ; vous remettre les pendules à l’heure.

Avouez !

 

Photo de Dominique Linel et légende de Zapf Dingbats