Société

Rocambole : Monsieur Brassens

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 Publié le vendredi 12 septembre 2014 à 18:30    Province


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J'ai deux mots à vous dire ! Et ne faites pas la sourde oreille, je vous prie. Ne prétextez pas que vous êtes mort... Mort et enterré depuis déjà une certaine lurette, inscrit dans le marbre aux abonnés absents. Avec moi, ça ne marche pas.
Moi, bien que je ne sois qu'un panier, mon état de panier ne m'empêche pas de prendre la parole. Et de vous l'adresser !
Surtout, ça ne m'empêche pas d'avoir ma fierté. Ma fierté, elle a été atteinte, blessée par une de vos chansons. Une chanson où vous vous confessez... Vous racontez que vous avez du mal avec votre foi. Elle n'est pas terrible. Vous voudriez en avoir une autre, plus belle, plus forte. Vous enviez celle de votre charbonnier !
Parce que lui, avec sa foi à toute épreuve, il est, dites-vous « heureux comme un pape et con comme un panier ».
Monsieur Brassens, que vous regardiez le pape comme l'incarnation du bonheur, soit ! C'est une affaire entre lui et vous. Mais faire passer le panier pour un modèle de connerie... faudrait voir à pas déconner, quand même !
Des paniers, il en est peut-être des cons mais... comme il en est des percés, ou des fleuris. Comme ils peuvent être aussi de la ménagère ou de crabes, ou à bouteilles ou à salade, ou même à crottes !
Or donc je vous résume, Monsieur Brassens : la connerie n'est pas le propre, la spécialité, l'horizon indépassable du panier.
Voilà ! Et j'espère que vous vous le tiendrez pour dit ! Photo de Stéphanie Legrand et légende de Zapf Dingbats





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