Société

Rocambole : Mon vieux, tu m’as jeté sur une nouvelle planète !

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 Publié le vendredi 21 novembre 2014 à 18:30    Province


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La planète, au figuré, c’est un monde ou un domaine particulier, un univers. « J’ai vécu par la musique. Je suis un habitant de sa planète », disait Alphonse Daudet qui choisit cependant, pour sa propre expression, non pas la musique mais les lettres, la littérature… Une autre planète, donc !

Et alors qu’est-ce que c’est que cette phrase mise en titre, cette phrase en forme d’interpellation familière d’une personne jetée par une autre sur une nouvelle planète ? Eh bien d’abord c’est une phrase mnémotechnique faite pour – justement – retenir les noms des planètes du système solaire, de la plus proche à la plus lointaine : Mercure, Vénus, Terre, Mars, Jupiter, Saturne, Uranus, Neptune et Pluton… Mais ladite phrase peut faire double emploi… On peut aussi très bien s’en servir pour exprimer notre reconnaissance à ceux qui nous ont appris à lire.

Ceux qui nous ont donné l’accès à la planète livres, la planète littérature.

Maintenant, peut-être que les férus de science vont trouver à redire ; vont rappeler que l’Union astronomique internationale – l’UAI – a décidé de déchoir Pluton de son statut de planète.

Qu’à cela ne tienne ! Il suffit de changer un peu la fin de la phrase, comme ça : « Mon vieux, tu m’as jeté sur une navette »… Et ça joue encore dans les deux sens.

Car… quelle navette, n’est-ce pas, que la littérature ! Que de voyages on peut faire avec elle ! Et pour presque rien !

 

Photo de Bruno Gouhoury et légende de Zapf Dingbats