Publié le vendredi 31 octobre 2014 à 18:30 Province
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Imaginez-vous un peu la scène Vous êtes au marché, devant létal du marchand doignons, et une ménagère pas farouche, franche du collier, carrément délurée même, interpelle le brave homme tenant boutique dans ces termes :
Tes oignons, mon mignon !... y sont pas bidon !
Vous penserez avec raison que la drôlesse a une manière bien à elle de faire ses courses. Un tantinet cavalière.
Et si la femme du verdurier spécialisé dans les liliacées se trouve dans les parages, et si elle est jalouse, si elle est du genre à considérer que personne dautre quelle na à se prononcer sur la mignonnerie de son bonhomme de mari, la discussion risque fort de tourner à la bisbille. Et même à la chicorée !
Alors elle, la chicorée, il faut savoir quelle nest pas toujours une plante herbacée cultivée tantôt pour ses feuilles, tantôt pour ses racines.
La chicorée peut être aussi une correction infligée à quelquun. Ou à quelquune.
Et Brassens, avec sa chanson Hécatombe, ne dit pas autre chose : au marché de Brive-la-Gaillarde comme à celui de partout ailleurs , on peut vite se disputer. Et bien ! Et à propos de tout, de rien À propos de bottes, tenez !
Surtout doignons !
Photo de Dominique Massar et légende de Zapf Dingbats