Economie

Le développement commercial transfrontalier inquiète l’UCM

Le développement commercial transfrontalier inquiète l’UCM
 Publié le vendredi 24 fevrier 2017 à 10:23 - Mis à jour le vendredi 24 fevrier 2017 à 12:30    Province


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L’UCM Lux manifeste son inquiétude par rapport au développement de nouvelles surfaces commerciales dans la zone transfrontalière au sud de la province. Le triangle transfrontalier montre des signes de saturation. En 10 ans, on compte 72 % de mètres carrés supplémentaires côté français et une hausse de 50 % côté grand-ducal. Depuis la fin du moratoire au Luxembourg, l’explosion est impressionnante. Aujourd’hui, le pays a franchi le pas du million de mètres carrés de surfaces commerciales. Et de nouveaux projets vont encore faire augmenter ce chiffre dans les années à venir.

A ce jeu de la concurrence entre territoires, l’UCM estime que le Grand-Duché est le grand gagnant. Les nombreux avantages qu’offre le pays en termes de gamme d’enseignes et de formation des vendeurs notamment sont parvenus à capter une bonne partie du pouvoir d’achat des frontaliers.

De son côté, la province de Luxembourg propose une offre de 600 mille mètres carrés pour 13 mille emplois. Alors que la moyenne belge est de 150 m² par 100 habitants, elle est de 210 m² dans la province et dépasse les 500 m² dans le sud. En parallèle de l’augmentation du nombre de surfaces commerciales, le nombre de cellules vides augmente lui aussi, alors que la part des achats sur internet double chaque année.

L’UCM Luxembourg réclame dès lors la création d’un observatoire du commerce transfrontalier réunissant les instances du commerce de la Grande Région. Elle réclame également des mesures de soutien aux commerces de détail indépendants, un plan d’urgence pour les centres villes et un moratoire sur les développements commerciaux.